La faune de la jungle

A l’instar de sa végétation, la jungle possède une très riche biodiversité animale qui varie selon la zone géographique de la forêt. Le climat équatorial qui y règne en fait cependant un terrain de choix pour de nombreux oiseaux et mammifères, et notamment pour les reptiles, des animaux au sang froid incapables de thermorégulation et qui s’épanouissent dans les précipitations régulières des jungles. Les boas constrictors sont tout à fait représentatifs des jungles ; mais on y trouve également toucans, aras, jaguars, gorilles, chimpanzés et babouins.

Un climat propice à la prolifération animale

La jungle amazonienne est la plus grande au monde et traverse neuf pays ; c’est elle qui possède la plus grande diversité d’espèces animales. Les précipitations y sont abondantes, et le climat reste toute l’année très chaud et très humide.

La température moyenne y est de 26 degrés. Au milieu de la végétation luxuriante, dont les arbres peuvent culminer à cent mètres de hauteur, s’épanouissent des espèces (dont certaines sont endémiques) comme les lézards, les lamantins, les loutres géantes, les singes et les paresseux. Certaines espèces sont dangereuses pour l’homme, soit parce qu’elles sont venimeuses, ou bien simplement car elles sont restées à l’état sauvage et voient l’homme comme une proie potentielle. Ainsi, l’Amazonie renferme caïmans, piranhas, jaguars et anacondas.

Des populations différentes en fonction des climats

La jungle péruvienne fait, elle, partie de la forêt amazonienne. Elle s’étend sur un peu moins de 800 000 km² en longeant la Cordillère des Andes. Si, partout, sa végétation est dense et son climat est humide, sa particularité est de se diviser en deux parties, la jungle haute et la jungle basse. 

La jungle haute, par définition plus élevée en altitude, désigne la forêt de montagnes, une forêt de hauts arbres. Elle se divise elle-même en deux parties, une partie basse où les températures sont plus élevées, et une partie haute, où les températures descendent.

La jungle basse, quant à elle, se retrouve dans les plaines ; les températures sont plutôt élevées, ainsi que les précipitations, mais les sols sont peu fertiles. On y retrouve pléthore d’animaux : dauphins, serpents, singes (les saïmiris ou les singes-lions), toucans et colibris, et certaines espèces dangereuses comme la grenouille à flèches empoisonnées ou la harpie féroce.

 

Une dernière spécificité de la jungle amazonienne est la jungle du Paraná, au nord de l’Argentine. Dotée d’une amplitude thermique plus importante que les autres (environ 10 degrés), on retrouve dans cette jungle très menacée d’extinction des animaux différents, tels que des tapirs, des furets, des bovins et des aigles.